Matzendorf

Reconnaître les faïences – Quelques characteristiques plausibles découlant des dernieres recherches

Jonathan Frey, 2023

Pierre-Yves Tribolet, traduction

Les céramiques produites par la manufacture de Matzendorf, fondée en 1798 par Ludwig von Roll et Victor Schwaller, dont les bâtiments se trouvaient alors sur le territoire de la commune d’Aedermannsdorf, canton de Soleure, font l’objet de recherches approfondies depuis un bon siècle. Alors que l’attribution des productions de faïence fine à la Manufacture de Matzendorf n’a pas été contestée, notamment en raison de l’utilisation de la marque estampée « MAZENDORF », de nombreuses inscriptions de noms de famille typiques de la région présentes sur les décors, ainsi que des formes de récipients uniques en leur genre, comme celles des fameuses soupières ovales, des conflits ont éclaté concernant l’attribution de certaines faïences à la Manufacture de Matzendorf. Ces attributions ont donné lieu à des controverses, parfois violentes, qui perdurent encore aujourd’hui. Roland Blaettler a minutieusement établi la chronologie de cette controverse jusqu’en 2014, de sorte qu’il n’est pas nécessaire de la reproduire ici (Blaettler/Schnyder 2014, 18-26, 37, 236 ; Maggetti 2022, 50-51, 54).

Dans sa récente publication sur les céramiques de Matzendorf, Albert Vogt a souligné, à juste titre, qu’aujourd’hui encore il est impossible de répondre à toutes les questions en suspens et qu’il appartiendra donc aux futures investigations scientifiques de rechercher les pistes qui pourraient jeter quelques lumières sur ces questions encore non résolues (Vogt 2022, 25). C’est précisément à une telle recherche que j’ai pu me livrer de janvier à mars de l’année dernière (2022), lorsque l’Association « Freunde der Matzendorfer Keramik – Les amis de la céramique de Matzendorf » m’a chargé, dans le cadre de leur publication « 100 typische Matzendorfer Keramiken – 100 céramiques typiques de Matzendorf », d’effectuer une recherche visant à décrire précisément ces 100 céramiques produites par la Manufacture de Matzendorf. Ces descriptions, accompagnées chacune d’un dessin scientifique et de plusieurs photos de haute qualité, devaient documenter avec la plus grande exactitude possible chacune des céramiques de Matzendorf sélectionnées. Ma tâche consistait avant tout à décrire les caractéristiques de ces céramiques que le dessin et la photo ne pouvaient montrer. En outre, des descriptions détaillées et exhaustives devaient permettre d’attirer le regard du curieux sur les innombrables particularités de la forme et du décor. Ces descriptions devaient également englober les caractéristiques de la pâte et de la glaçure, les formes précises des récipients ainsi que les détails des décors.

Fig. 1 Faïence, assiette, inscription « Urs Jacob Fluri 1836 ». Manufacture de Matzendorf. Musée Blumenstein, Soleure, Inv. MBS 1912.232. Frey/Fluri 2022, 104-105, MK 13. Blaettler/Schnyder 2014, tab. 21,3. Photo : Roland Blaettler.

Dans la recherche des caractéristiques distinctives des faïences de Matzendorf, nous nous appuierons ci-après sur les pièces qui, sur la base de noms de famille typiques provenant clairement du district de Thal, dans lequel se trouve le village de Matzendorf, ou des régions directement voisines. C’est notamment le cas de l’assiette MK 13 (fig. 1), qui est datée de 1836 et qui porte le nom d’Urs Jakob Dietschi, né le 27.11.1801 à Laupersdorf, canton de Soleure et décédé le 8.8.1841 dans ce même village (Frey/Fluri 2022, 104-105). L’assiette présente un tesson rouge brique foncé, reconnaissable sous un éclatement de la glaçure. On retrouve ces caractéristiques avec le nom de Rosina Müller pour l’assiette MK 1 datée de 1801, le porte-peigne MK 95 daté de 1823 et la théière MK 49 datée de 1832. Cependant, l’assiette MK 10, datée vers 1810 et jusqu’ici attribuée stylistiquement à la manufacture Nägeli située à Kilchberg-Schooren sur les rives du lac de Zurich, fait également partie des pièces avec un tesson de couleur orange à rouge brique (Blaettler/Schnyder 2014, pl. 42,2 ; Frey/Fluri 2022, 80-81, 98-99, 176-177, 256-257). Comme il existe plusieurs faïences présentant des fleurs peintes de manière très semblables (ici des pensées de la famille des Violaceae) mais avec des noms de famille typiques de la région du lac de Zurich qui nous conduisent à les attribuer sans aucun doute au lieu de production de Kilchberg-Schooren, il faut vraisemblablement supposer qu’un peintre a travaillé d’abord à Matzendorf, puis, plus tard, uniquement pour la manufacture Nägeli à Kilchberg-Schooren (Ducret 2021, fig. 2, fig. 43 et fig. 45). Le départ des peintres Martin Trümpler et Marx Frey de Matzendorf vers Kilchberg-Schooren est clairement attesté par les sources écrites (Vogt 2022, 20-21). Mais revenons aux couleurs des tessons : Outre ces quelques tessons rouge brique, il faut bien l’avouer, la majorité des faïences expertisées présentent un tesson blanc à beige clair ou rouge brique pâle. L’importance de la couleur de ces tessons allant du rouge brique au rouge brique foncé réside dans le fait qu’elle ne semble pas être présente dans les faïences produites à Kilchberg-Schooren (Matter 2012, cat. 246-249, pl. 24, 25 et 29). Pour vérifier cette première caractéristique du « tesson rouge brique », des recherches archéométriques approfondies sur les faïences de Kilchberg-Schooren seront toutefois nécessaires à l’avenir. De même, il sera indispensable de quantifier l’impression macroscopique et subjective de la couleur à l’aide de moyens objectifs tels que les « munsell soil color charts – la carte des couleurs des sols de Munsell, aussi appelé nuancier d’Albert Henri Munsell».

Fig. 2,1-2 Faïence, plat à barbe, inscription « Jacob Schärmeli von Matzendorf 1837 ». Manufacture de Matzendorf. Musée d’Histoire d’Olten, n° d’inv. HMO 8896. Frey/Fluri 2022, 248-249, MK 13. Blaettler/Schnyder 2014, pl. 25,4. Photo : Roland Blaettler.

Une deuxième caractéristique a pu être relevée dans la texture de la glaçure blanche de la faïence. L’assiette MK 11, datée des années 1810, et le porte-peigne MK 95, daté de 1823, présentent des petits points noirs dans la glaçure de faïence. Dans les céramiques de Matzendorf des années 1830 et 1840, la glaçure contient par endroits un grand nombre de ces petits points noirs. On retrouve cette caractéristique dans d’autres exemples, clairement datés et localisés grâce aux noms de famille des dédicaces peintes sur le décor, comme la terrine MK 38 datée de 1833 dédiée à Joseph Kaufmann (1804-1875) de Laupersdorf, canton de Soleure, la terrine MK 39 datée de 1834 dédiée à Johann Jakob Buser de Diegte, canton de Bâle campagne, l’assiette MK 13 datée de 1836 dédiée à Urs Jakob Dietschi déjà mentionné, la terrine MK 40 datée de 1840 dédiée à Joseph Bloch d’Oensingen, canton de Soleure, le sucrier MK 78 daté de 1842 dédiée à Jacob Fluri (1805- 1884) d’Aedermannsdorf et bien sûr le fameux plat à barbe MK 91 daté de 1844 dédié à Joseph Schärmeli (1825-1863) de Matzendorf (fig. 2 ; Frey/Fluri 2022, 100-101, 104-105, 154-159, 222-223, 248-249, 256-257). Ainsi ces « petits points noirs » peuvent être considérés comme une caractéristique particulièrement fréquente des faïences de Matzendorf des années 1830 à 1840. Parfois, la glaçure semble un peu grisâtre, sans doute justement à cause de ces petits points noirs. A l’heure actuelle, on ne sait pas comment ces points sont apparus dans la glaçure. Il est possible qu’il s’agisse de petits composants métalliques qui ne se sont pas dissous au point d’être invisibles à l’œil nu, tant lors du processus de préparation de la glaçure, telle qu’elle est décrite en détail dans l’Arcanum de Matzendorf, que pendant la cuisson de grand feu.

Fig. 3 Faïence, plat à barbe, inscription « vor ein Batzen du ich den Bart abkratzen 1822 » [pour un Batz (franc), je te débroussaille la barbe 1822 ]. Manufacture de Matzendorf. Musée national suisse, inv. n° LM 40562. Frey/Fluri 2022, 236-237, MK 85. Schnyder 2008, 27, fig. 40. Échelle 1:3. Dessin : Christine Rungger, Mattstetten, canton de Berne.

En ce qui concerne les formes des récipients, Roland Blaettler a déjà souligné les principales particularités des faïences de Matzendorf. Les plats à barbe à bords irréguliers sont particulièrement caractéristiques. Le plat à barbe MK 91 dédié à Josef Schärmeli, que nous venons d’évoquer, en est sans doute l’exemple le plus connu, mais cette forme est déjà attestée, sous un aspect légèrement différent, avec le plat à barbe MK 85 dès l’année 1822 (fig. 3 ; Frey/Fluri 2022, 236-237, 248-249). Par la suite, cette forme inhabituelle du plat à barbe est toujours celle produite par la Manufacture de Matzendorf dans la seconde moitié du XIXe siècle (Blaettler/Schnyder 2014, 23, pl. 37,1).

Fig. 4 : Faïence, écritoire, inscription « Anton Gutzwiller 1841 », ainsi que, au-dessous, la moitié d’une roue de moulin. Manufacture de Matzendorf. Musée des Cultures, Bâle, inv. n° MKB VI 7764, Frey/Fluri 2022, 228-229, MK 81. Blaettler/Schnyder 2014, pl. 22,11. Échelle 1:3. Dessin : Christine Rungger.

Les écritoires de Matzendorf, quant à eux, se distinguent par trois pieds carrés sur la face inférieure, tandis que ceux produits dans les environs de Kilchberg-Schooren présentent quatre pieds ronds (c’est-à-dire tubulaire, en coupe transversale). La plus ancienne écritoire pouvant être attribuée à la Manufacture de Matzendorf en raison de la provenance de cette région du dédicataire « Joh. Schmid aus Hutzistorf » (vraisemblablement Utzenstorf dans le Bas-Emmental, à une trentaine de km au sud de Matzendorf) est à trois pieds et porte la date de 1810 (fig. 4, Blaettler/Schnyder 2014, pl. 16,4). Une autre écritoire (MK 81), datée et attribuable avec certitude à cette région géographique, a été produite en 1841 pour Anton Gutzwiller. Il existe par ailleurs des écritoires de Matzendorf avec des formes presque identiques en faïence fine, par exemple l’exemplaire MK 79 fabriqué en 1812 pour Jakob Straehl (Frey/Fluri 2022, 224-225, 228-229).

Fig. 5 Faïence, soupière, inscription « Joseph Kaufmann Liebe mich so wie ich dich 1833 » – [Aime-moi comme je t’aime 1833 ]. Manufacture de Matzendorf. Musée Blumenstein, Soleure, n° inv. MBS 1913.73. Frey/Fluri 2022, 154-155, MK 38. Blaettler/Schnyder 2014, pl. 18,5. Échelle 1:3. Dessin : Christine Rungger.

Les soupières à poignées en forme de palmettes, qui n’ont pas d’équivalent à Kilchberg-Schooren, sont caractéristiques de la production de faïences de Matzendorf (Blaettler 2014, 22, pl. 25,5). Parmi les plus anciens exemplaires datés présentant cette forme, on trouve la soupière MK 38, réalisée en 1833 pour Joseph Kaufmann à Diegten, canton de Bâle-Campagne, et la soupière MK 40, fabriquée en 1842 pour Joseph Bloch à Oensingen, canton de Soleure (fig. 5 ; Frey/Fluri 2022, 154-155, 158-159).

Fig. 6 Faïence, tasse à oreille, inscription « Margrita Eggenschwiler 1835 » et « Die Liebe und Freundschaft ist ewig verwand, es knüpfet zusammen ein heiliges Band »  [L’amour et l’amitié sont accolés pour l’éternité car ensemble ils tissent un lien sacré ]. Manufacture de Matzendorf. Musée Blumenstein, Soleure, n° inv. MBS 1912.228. Frey/Fluri 2022, 204-205, MK 64. Blaettler/Schnyder 2014, pl. 21,2. Photo : Roland Blaettler.

En ce qui concerne les décors, Fernand Schwab et, plus récemment, Roland Blaettler ont déjà évoqué le motif de la rose dite double, que l’on retrouve pour la première fois sur la tasse à oreilles MK 64 produite en 1835 pour Margaritha Eggenschwiler (fig. 6, Frey/Fluri 2022, 204-205). Cette double rose est souvent utilisée par la suite par les peintres de Matzendorf et apparaît surtout dans le cadre de ce que l’on appelle la « famille bleue », un système de décors et de couleurs dominant à Matzendorf après 1845 (Blaettler/Schnyder 2014, 22).

Fig. 7,1-2 Faïence, assiette avec un bord en écaille, inscription « Johan Winistörfer 1832 ». Détail du décor de roses. Manufacture de Matzendorf. Musée Blumenstein, Soleure, n° inv. MBS 1912.81. Frey/Fluri 2022, 102-103, MK 12. Blaettler/Schnyder 2014, pl. 18,1. Photo : Roland Blaettler.

Mais comme la double rose n’est qu’un motif décoratif qui pourrait provenir d’un simple modèle de décor courant, on ne peut évidemment pas nécessairement l’attribuer à une manière de peindre spécifique à la Manufacture ou à celle, individuelle, d’un peintre. Il est donc nécessaire d’examiner d’un peu plus près et en détail la réalisation des roses de Matzendorf. Il s’agit de roses à tête sphérique dont la cavité centrale est ombrée avec une couleur violet foncé à noire. Sur la face extérieure ou inférieure des pétales, une ligne en forme de S, de couleur brun-violet foncé à brun-violet foncé-noir, est caractéristique; elle indique, de manière très simplifiée, la division de la fleur doublement fermée en pétales individuels. Autour de la fleur double, on trouve des pétales brun-violet foncé en forme de demi-cercle ou en forme de goutte allongée. Même pour les très petites roses, comme celles utilisées pour former les initiales J et W de l’assiette MK 12 dédiée à Johannes Winistörfer (vers 1782-1864), datée de 1832, le peintre de Matzendorf s’est efforcé de dessiner cette ligne en forme de S pour structurer la tête de la fleur (fig. 7, Frey/Fluri 2022, 102-103). Dans l’assiette dédiée à Urs Jacob Dietschi 1836, déjà mentionnée à plusieurs reprises, la ligne en S est en revanche à peine reconnaissable et dans le plat à barbe dédié à Jacob Schärmeli 1844, déjà mentionné, la ligne brun-violet foncé à noire manque également. Il est donc possible qu’il y ait eu à Matzendorf au moins deux mains de peintres, très doués, qui ont travaillé en parallèle dans les années 1830 et 1840. Dans les années 1840 surtout, les pétales disposés radialement autour de la tête de la fleur présentent une forme de goutte allongée, la pointe arrondie du pétale étant accentuée par une tache violet foncé. On peut citer comme exemples la soupière MK 40 produite en 1842 pour Joseph Bloch (1798-1857), la tasse MK 72 datée de 1842 dédiée à Cicilia Altermatt de Beinwil, canton de Soleure, le plat à barbe MK 90 daté de 1843 dédié à Joseph Bloch (1798-1857) d’Oensingen, le plat à barbe MK 91 daté de 1844 dédié à Joseph Schärmeli (1825-1863), le pot à lait MK 52 daté de 1844 dédié à Barbara Flury (née Bläsi, 1813-1885) et la théière MK 54 datée de 1845 dédiée à Emilie Sauvain à Grandval dans le Jura bernois (Frey/Fluri 2022, 158-159, 182-183, 186-187, 214-215, 246-249). Parallèlement, les pétales semi-circulaires continuent d’exister, comme le montrent l’écritoire MK 81 dédié à Anton Gutzwiller de 1841, déjà mentionnée, et le sucrier MK 78 dédié à Jakob Fluri (1805-1884) d’Aedermannsdorf, daté de 1842 (Frey/Fluri 2022, 222-223 ; 228-229).

Fig. 8 Faïence, plat à barbe, inscription « Rudolf Haab von Meilen 1836 ». Voir le détail de la réalisation des roses. Production de Kilchberg-Schooren, canton de Zurich. MNS, n° inv. LM 70909. Ducret 2021, 80, fig. 56. Photo : Musée national suisse.

La réalisation des faïences fabriquées à Kilchberg-Schooren portant des noms de famille typiques de cette région du lac de Zurich est très différente : l’intérieur des pétales de la rose est hachuré ou ombré de traits parallèles d’intensité variable, violet foncé et noir, qui se développent de manière concentrique. Les pétales, regroupés radialement autour de la tête sphérique de la fleur, sont également ombrés de traits violet manganèse, comme le montre un plat à barbe daté de 1836 et dédié à Rudolf Haab de Meilen, canton de Zurich (fig. 8).

Fig. 9 Faïence, assiette avec un bord en écaille, inscription «Verehre deine Eltern – Vénère tes parents ». Voir le détail de la réalisation des roses. Production de Kilchberg-Schooren, canton de Zurich. Collection privée. Ducret 2021, 63, ill. 19. Photo : Theres Ducret.

Ce type de réalisation n’apparaît pas dans cette combinaison sur les faïences de Matzendorf. Il convient cependant d’ajouter que les peintres de Kilchberg-Schooren ont également eu recours à des simplifications conceptuelles pour des représentations de roses plutôt petites, comme le montre une assiette datée de 1840 avec un bord en écailles et un attirail pour la pêche. Les lignes en violet de manganèse qui devraient diviser la tête de la fleur en pétales sont toutefois ici croisées et enroulées en spirale autour de la corolle (Fig. 9).

Fig. 10 Tableau récapitulatif des principales caractéristiques des faïences de Matzendorf, canton de Soleure et de celles de Kilchberg-Schooren, canton de Zurich, entre 1798 et 1845. Situation actuelle en fonction de l’état de la recherche sur la base de l’étude des pièces de Matzendorf. Brun foncé : caractéristiques confirmées. Brun clair : caractéristiques à étudier plus en détail.

En résumé, on peut reconnaître les faïences de Matzendorf entre 1800 et 1845 à leur pâte rouge brique (rare), aux petits points noirs dans la glaçure (fréquents), aux formes spécifiques des plats à barbe, des encriers et des soupières ainsi qu’à l’ombrage des roses (fig. 10).

Remerciements

Je remercie Andreas Heege à Zoug, pour la recherche des photos illustrant ce texte et leurs traitements numériques, ainsi que le Musée national suisse à Zurich pour la mise à disposition de la fig. 8. Je remercie également Marino Maggetti à Guin, canton de Fribourg, pour la révision des énoncés scientifiques et technologiques. Cet article a été rédigé dans le cadre de l’Inventaire national de la céramique en Suisse, CERAMICA CH.

Bibliographie :

 Blaettler, Roland/Schnyder, Rudolf (2014): CERAMICA CH II: Solothurn. Nationales Inventar der Keramik in den öffentlichen Sammlungen der Schweiz, 1500–1950. Sulgen.

Ducret, Peter (2021): Seltene Dekore auf Fayence der Manufaktur Nägeli in Kilchberg. Keramik-Freunde der Schweiz Revue 135, 53–84.

Frey, Jonathan/Fluri, Anton (2022): Dokumentation der Matzendorfer Keramiken. In: Verein Freunde der Matzendorfer Keramik/Egli, Markus/Müller, Roland (Hrsg.), 100 typische Matzendorfer Keramiken 1798–1845. Matzendorf, 75–270.

Maggetti, Marino (2022): Matzendorfer Steingut und Fayence: alte Analysen in neuem Licht. In: Verein Freunde der Matzendorfer Keramik/Egli, Markus/Müller, Roland (Hrsg.), 100 typische Matzendorfer Keramiken 1798-1845. Matzendorf, 31–65.

Matter, Annamaria (2012): Die archäologische Untersuchung in der ehemaligen Porzellanmanufaktur Kilchberg-Schooren. Keramikproduktion am linken Zürichseeufer 1763–1906. Monographien der Kantonsarchäologie Zürich 43. Zürich.

Schnyder, Rudolf (1990): Schweizer Biedermeier-Fayencen, Schooren und Matzendorf. Sammlung Gubi Leemann. Bern.

Schnyder, Rudolf (2008): Die Ausstellung «200 Jahre Matzendorfer Keramik» von 1997 im Historischen Museum Olten. Keramikfreunde der Schweiz, Mitteilungsblatt 121, 3–66.

Spühler, Theodor (1981): Zürcher Fayence- und Steingutgeschirre aus dem «Schooren» Kilchberg ZH von 1793 bis 1820. Kilchberg.

Vogt, Albert (2022): Die Geschichte der “Fayencefabrik Matzendorf” von 1798–1845. In: Verein Freunde der Matzendorfer Keramik/Egli, Markus/Müller, Roland (Hrsg.), 100 typische Matzendorfer Keramiken 1798–1845. Matzendorf, 9–29.

Adresse des Autors

Jonathan Frey, Dr. phil.
Amt für Kultur, Archäologischer Dienst des Kantons Bern
Ressort Mittelalterarchäologie und Bauforschung
Postfach, 3001 Bern
jonathan.frey@be.ch
+41 31 635 20 03